Samedi 8 mars
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En ce 8 mars 2008 Journée de la femme,
je voudrais rendre hommage à ma grand-mère.
C'était une femme admirable, toujours prête à rendre service, jamais médisante de rien ni personne, dévouée à sa famille. Un petit bout de femme d'1m60 et à peine 50 kgs, elle avait des dons
d'artiste, elle savait peindre, jouer du piano et coudre.
La maladie l'a emportée un an après mon grand-père, elle ne pouvait vivre sans lui. Des mois de souffrance sans une plainte, la mort l'a délivrée.
Mamie je t'aime et je n'oublierai jamais ton visage, ta gentillesse et tout l'amour que tu m'as donné. Je regrette que mes jeunes années m'aient empêchée de t'exprimer tout mon amour, on ne sait
pas le dire quand on a 15 ans, on n'ose plus quand on en a 20, puis tu es partie et n'ai pas pu te le dire. Tu es et tu restes dans mon cœur jusqu'à la fin de mes jours, et j'espère être un jour
la grand-mère que tu m'as appris à être quand le moment sera venu.
J'ai une pensée aussi pour toutes les femmes du monde qui souffrent, pour celles qui ont été enlevées, je pense tout particulièrement à Ingrid Betancourt a qui on a voté la liberté, la joie
de voir grandir ses enfants, parce qu'elle défendait une cause. Elle paye depuis 6 ans son engagement politique au fin fond de la jungle colombienne.
Symbole de la longue histoire de la lutte des femmes pour l’égalité des droits, la journée du 8 mars, officialisée par l’ONU en 1977 et en France en
1982, offre traditionnellement l’occasion de dresser un bilan et de faire le point sur le chemin à parcourir, car il persiste encore des inégalités entre les hommes et les femmes, et sans être
féministe acharnée, je pense que le chemin est encore long avant que les différences sociales soient gommées.
Par Angie
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