Pendant toutes ces années, de mes caresses n'étaient pas loin mes larmes.
Caresses de plaisir, devenues caresses souvenirs.
Je te retrouvais dans la jouissance,
celle qui amène l'émotion des larmes.
Le temps d'un instant qui arrêtait le temps,
Je n'avais plus mal, je n'avais plus peur.
Tu étais là de nouveau, au bout de mes doigts.
Je sentais ton parfum, je croisais ton regard, mes mains fouillaient mon corps.
Là dans ma solitude, j'ai passé ces moments ennivrée de toi,
J'ai fait mainte fois ce rêve éveillé, ce rêve de toi en moi.
Mon corps gémissait de plaisir puis mon âme rendait l'âme, je me reveillais.
Tu n'étais plus là. Silence. Et les larmes, mais pas celles que je voulais.
La brûlure entre mes jambes, cruel constat de cette solitude, et non du plaisir que je m'étais donné.

Alors je m'en retournais à ce que je ne savais pas être un chemin vers toi.
Parce que malgré tous les détours, et tous les mauvais choix, mon chemin me ramenait vers toi.
Je t'aime