Quelle soie aux baumes de temps
Où la Chimère s'exténue
Vaut la torse et native nue
Que, hors de ton miroir, tu tends!
Les trous de drapeaux méditants
S'exaltent dans notre avenue:
Moi, j'ai la chevelure nue
Pour enfouir mes yeux contents.
Non! La bouche ne sera sûre
De rien goûter à sa morsure
S'il ne fait, ton princier amant,
Dans la considérable touffe
Expirer, comme un diamant,
Le cri des Gloires qu'il étouffe.
Stephane Mallarmé
J'aime la soie, j'aime sentir sur ma peau sa caresse sensuelle.
J'aime l'instant sublime où j'enfile cette nuisette.
Elle glisse sur moi comme une plume.
J'aime la froisser entre mes mains,
Jouer avec cette douceur
Entendre ce léger bruissement
qu'elle fait en glissant le long de mes cuisses.
Et elle glisse, glisse, glisse.
Sur ma peau que tu dévore déjà des yeux.
Ton désir me sublime
Ton regard me fait me cambrer,
Comme un appel, une réponse.
Ton regard se fait caresse
La soie s'est lovée au creux de mes cuisses
Mes mains suivent la caresse de tes yeux
C'est l'esquisse de notre amour.
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