Son sein, neige moulée en globe,
Contre les camélias blancs
Et le blanc satin de sa robe
Soutient des combats insolents.

Dans ces grandes batailles blanches,
Satins et fleurs ont le dessous,
Et, sans demander leurs revanches,
Jaunissent comme des jaloux.

Sur les blancheurs de son épaule,
Paros au grain éblouissant,
Comme dans une nuit du pôle,
Un givre invisible descend.

De quel mica de neige vierge,
De quelle moelle de roseau,
De quelle hostie et de quel cierge
A-t-on fait le blanc de sa peau ?

Je me demandais ce que je pouvais publier,
Sortir de la grippe n'a rien de sensuel,
et retourner les fesses à l'air dans la nature malgré le soleil...
 No comment !
Alors je me suis interrogée.
Quels sont mes rêves et mes attentes en ce moment?

Le printemps réveille la nature et mes chagrins avec.
Au sortir de l'hiver je me rend compte que ce qui me manque le plus,
c'est la chaleur d'un vrai foyer.
Mon amour pourras tu comprendre ces mots?
Je ne sais pas.
Je t'ai dit il y a quelques jours que je me sentais seule.
Bien sûr j'étais souffrante et seule au sens physique du terme.
Mais ce n'est pas de cette solitude dont je voulais parler,
je pense que tu ne l'as pas compris.
"Un seul être vous manque et tout est dépeuplé".
Non pas celle là.
C'est une solitude bien plus perfide et sombre, celle qui me prend la gorge chaque fois que j'y songe.
J'ai un amour, des enfants, une maison, mais rien qui réunisse le tout.
Il manque quelqu'un qui va chercher le pain chaque jour, quelqu'un qui allume un bon feu de bois, quelqu'un qui ferme toutes les portes le soir.
Ce quelqu'un est ailleurs, regarde d'autres cieux, contemple une autre lumière et referme une autre porte.
Où est mon foyer?
Où est ton foyer?
Où est notre foyer?

Cet endoit, ce refuge, où l'on aime se retrouver, où la porte est ouverte pour les amis, toute ma vie je l'ai cherché, approché mais jamais réussi à le créer. Il me manque toujours le principal, ces petits rien qui font un tout , l'âme d'une maison.

 Paul VERLAINE (1844-1896)
(Recueil : La bonne chanson)

Le foyer, la lueur étroite de la lampe 

Le foyer, la lueur étroite de la lampe ;
La rêverie avec le doigt contre la tempe
Et les yeux se perdant parmi les yeux aimés ;
L'heure du thé fumant et des livres fermés ;
La douceur de sentir la fin de la soirée ;
La fatigue charmante et l'attente adorée ;
De l'ombre nuptiale et de la douce nuit,
Oh ! tout cela, mon rêve attendri le poursuit
Sans relâche, à travers toutes remises vaines,
Impatient mes mois, furieux des semaines !

Voici une image qui ne te laissera pas indifferent mon amour.
Face au mur, abandonnée à toi.
Ton regard me brûle avant même que tu me touches.
Je sens la caresse de tes doigts qui s'insinuent dans ce triangle d'ombre.

Angie brille par son absence ces derniers jours sur vos blogs, mais ce n'est pas pour vous bouder, je suis clouée au lit avec une méchante grippe.
Heureusement j'avais programmé des articles sur cette série nature juste avant de tomber malade.
Fidèles lecteurs, désolée, il y aura peut être quelques jours sans programmation.
Amis blogger, je me rattraperai dès que j'en aurai le courage.
Bisous masqués à tous.
Angie

Je retourne près du vieux mas

La lumière se fait de plus en plus chaude.
C'est le plus beau moment de la journée.

Là au beau milieu de la nature, malgré le vent qui balaie mes cheveux,
je sens le désir monter en moi comme une vague douceureuse et chaude.
Chaque fibre de mon corps est en accord avec la nature qui m'entoure, je suis un rien par rapport l'infiniment grand et un tout par rapport à l'infiniment petit disait Pascal dans ses Pensées.
La philosophie, la nature et le sexe telles sont mes drôles de pensées en cet instant, et ma main en profitera t'elle pour s'égarer délicieusement en pensant à toi?

On me réclame depuis un moment des photos en extérieur.

Bien que le temps ne s'y prête pas vraiment ces derniers jours, voici une série qui j'espère vous plaira.

Pour une fois, il y aura de la couleur, mais aussi du noir et blanc, car je trouve que la lumière du soleil couchant exige la couleur, mais que le noir et blanc apporte une autre dimension à la photo. A vous de juger.

J'ai dû voler quelques rayons de soleil, et trouver un endroit d'où je puisse voir arriver d'éventuels promeneurs.

La crainte d'être surprise, et le plaisir d'être dans la nature ont été très excitant.

Le paysage m'a rappelé un jour mon amour où j'ai pris ce fameux raccourci pour te faire découvrir un endroit que j'aime beaucoup dans la nature près de chez moi

Un petit mas se tient devant moi et c'est à l'abri de son vieux mur de pierres que je vais trouver refuge et me chauffer aux derniers rayons de soleil qui le carresse.
Mon pull glisse le long de mon bras, et l'ombre de l'appareil photo se profile sur ma cuisse...
La petite jupe remonte le long de ses mêmes cuisses et laisse apercevoir la naissance de...
...Pour ceux qui auraient suivi un de mes précedents articles, petit string, string ouvert ou rien du tout. mais qu'ai je donc pu choisir pour cette petite promenade buccolique?

Pour une fois, j'aime aussi la couleur, et je ne me lasse pas de cette ombre sur ma cuisse, mon fidèle "oeil du photographe"...

Voiçi la réponse au Jeu de la danse sensuelle.

Je l'avais préparée en vidéo mais impossible de charger la vidéo dans mon PC, dommage.

 Le gagnant est Lui 45
pour sa réponse:

"Moi, je dirais ... la salsa. Cette danse si sensuelle, si corporelle."

  Bravo ,et j'en profite pour présenter à ceux qui ne le connaissent pas encore, son blog plein de sensuelles promesses d'un homme qui sait se montrer sans vulgarité, avec beaucoup d'érotisme, en textes et en images.
 
 Deuxième: Velouria
 Peut-être des danses latino-américaines?
C'est en tous cas ce que m'inspire cette très jolie photo!
Bises
Velouria

Troisième:  Kaos
Je dirai orientale (le "collier autour du ventre") mais.....je pense que le rythme des textes se prête plus à la salsa ou un truc latino....


Et oui, je pratique particulièrement la Salsa cubaine depuis deux ans dans un club.
Malheureusement comme vous l'avez compris, mon amour n'est pas un danseur, mais il veut bien essayer, alors dès que l'occasion se fera, c'est le zouk que je tenterai de lui apprendre.
Car cette danse je l'ai naturellement dans la peau, comme le meringué, la bacchata d'ailleurs, je ne sais comment sans jamais avoir appris, ces danses me viennent spontanement.

Pour la danse orientale, désolée, j'ai pourtant essayé, mais ce balancement si particulier des fesses est une prouesse que je ne suis pas encore arrivé à réaliser...

Et pour le Tango argentin alors là Whaow, si je pouvais, si j'avais le temps et le cavalier, c'est l'une des danses que j'aimerai le plus savoir danser. C'est une pure merveille de sensualité.

Le flamenco, j'ai vu en Espagne une couple danser le flamenco "moderne"
J'ai failli y laisser mes yeux, cette danse lascive extrement sensuelle m'a hypnotisé. J'avoue que je l'enviais un peu, je rêve de savoir danser ainsi.

La Samba, c'est un rythme qui me plaît, une danse très physique que les petites filles apprennent dès leur plus jeune age au Brésil, et qui donne des jambes somptueuses.

Bref vous l'aurez compris j'aime la danse en général, j'adore bouger mon corps, je ne résiste jamais à l'appel de la musique et je suis capable de danser toute une nuit sur des talons de 8 cm.

Merci à tous d'avoir participé.

Voiçi l'une de mes petites robes préférées pour aller danser

Elle bouge et suit le rythme de mon corps

Et souligne très bien la cambrure de mes reins